Pergame là ou se trouve le trône de Satan et Asclepios le Dieu de la médecine

Pergame (en grec Πέργαμον / Pérgamon, littéralement « citadelle », en latin Pergamum) est une ancienne ville d’Asie Mineure, en Éolide, située au nord de Smyrne, au confluent du Caïque et du Cétios, à environ 25 km de la mer Égée. À l’heure actuelle, son nom est Bergama (Turquieprovince d’Izmir).
Pergame émerge après la mort d’Alexandre le Grand, en  Le diadoque Lysimaque, un de ses généraux, y a entreposé ses trésors sous la garde de l’eunuque Philétairos. Celui-ci s’empare de Pergame et fonde en  l’État Pergamien. Il règne d’abord sous la tutelle des Séleucides. Profitant de la lutte entre ces derniers, son neveu et fils adoptif Eumène Ier, véritable fondateur de la dynastie des Attalides, vainc Antiochos Ier en  et assure ainsi l’indépendance de Pergame, consolidée par son successeur Attale Ier Sôter, premier de la dynastie à prendre le titre de roi. Il s’allie avec les Romains au cours de la première guerre macédonienne, contre Philippe V de Macédoine. Après la victoire romaine de Magnésie du Sipyle en , par la paix d’Apamée, Pergame reçoit de Rome une grande partie de l’Asie mineure. Par la victoire d’Attale Ier Sôter contre les Galates (des Celtes d’Anatolie centrale), Pergame étend son territoire de l’Hellespont à la Carie et l’Ionie, à la Cappadoce et à la partie occidentale de la Phrygie. C’est alors un royaume continental, avec un seul port important, Attalia, car les ports grecs de la mer Égée gardent leur indépendance.
L’apogée de Pergame est atteint sous Eumène II (roi à partir de , mort en ). La ville possède une agriculture et une industrie prospères : l’industrie fabrique des tissus, de la céramique et, surtout, des parchemins (grec ancien : περγαμηνή / pergamênế, qui veut dire « peau de Pergame », devenu en français « parchemin »), dont l’industrie s’est développée après l’interdiction de Ptolémée V, jaloux de la bibliothèque de Pergame, d’exporter des papyrus égyptiens vers Pergame. Grand bâtisseur, Eumène II agrandit la ville, consolide les fortifications, édifie le Grand Autel (actuellement au Pergamon Museum de Berlin) et le temple d’Athéna, de nombreux gymnases, et une grande bibliothèque. Il acquiert des sculptures et protège Delphes. À cette époque, Pergame est à la fois l’alliée de Rome et un promoteur de l’hellénisme en Asie Mineure pour contrebalancer cette alliance génératrice d’inimitiés de la part des villes grecques. Elle devient l’un des grands centres de la culture hellénistique, avec Athènes et Alexandrie. Elle attire de nombreux sculpteurs et philosophes.
Le dernier souverain attalide, Attale III ( à ), sans héritier, choisit par testament Rome comme exécuteur testamentaire, en , lui laissant le choix de trouver le meilleur successeur. Le Sénat romain préfère conserver l’administration du riche royaume, dont il fait la province d’Asie. Sous gouvernement romain, la prospérité et l’expansion de Pergame continuent.
Au iie siècle apr. J.-C., elle connaît même un second apogée, avec l’édification de temples, dont le temple des dieux égyptiens, dit « Basilique rouge » (Kızıl Avlu). Le sanctuaire d’Asclépios devient un centre médical d’une grande renommée. C’est la patrie du grand médecin Galien.
À la fin de ce même iie siècle, Pergame se convertit au christianisme. Le temple de Sérapis, dans le sanctuaire des dieux égyptiens, est transformé en église chrétienne ; elle est citée dans l’Apocalypse parmi les sept Églises d’Asie1. Les chrétiens de la ville sont mis en garde contre les tenants du nicolaïsme2. La ville connaît ensuite le déclin de l’Empire romain.
En 716, elle est conquise par les Arabes, puis est reprise par les Byzantins et passe sous domination ottomane au xive siècle. Cette ville provinciale existe toujours, sous le nom de Bergama.
Pergame, construite sur une hauteur (335 m), est la superposition de trois villes, réunies les unes aux autres par des escaliers, avec des belvédères et des terrasses supportant des portiques à deux étages. Dans la ville haute se trouvent les bâtiments administratifs (agora, palais, arsenal, bibliothèque, théâtre, temples de Dionysos, d’Athéna PoliasGrand Autel dit Autel de Zeus) et dans la ville moyenne un magnifique gymnase, les temples de Déméter et d’Héra Basileia, le Prytanée. La ville basse constitue le centre commercial.
La ville est au centre d’un riche terroir (blé, oliviers, vignes, élevage). L’industrie est diversifiée (parfums, draps fins, parchemins). Sa bibliothèque, riche de 200 000 volumes, rivalise avec celle d’Alexandrie3. Le palais royal renferme un véritable musée de sculptures. Elle est fameuse pour son école de rhéteurs, ses ateliers de sculpteurs. Ses artistes dionysiaques en font le principal foyer de l’art dramatique.
La bibliothèque de Pergame est une des plus importantes bibliothèques de l’Antiquité. Elle n’était dépassée, dans le monde grec, que par celle d’Alexandrie.
Attale Ier (), roi de Pergame, protecteur des arts et des sciences, fit venir dans sa ville de nombreux savants4. Il a peut-être lancé lui-même le projet d’une bibliothèque, mais c’est son successeur, Eumène II (), qui l’établit sur l’acropole, probablement au-dessus la stoa (le portique) nord du sanctuaire d’Athéna, auquel elle était associée5.

Ainsi le temple de Zeus chez les grec puis de Jupiter chez les Romains est le trône de Satan.

Asclepios, le dieu de la médecine est étroitement lié dans sa légende à celle de Zeus. Regardez la vidéo ci dessous qui vous décrit cette légende mythologique.

Apocalypse 2:12
Ecris à l’ange de l’Eglise de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants : 13 Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. 14 Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicité. 15 De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. 16 Repens-toi donc; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. 17 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.

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